Une chirurgie réfractive au laser peut parfois être indiquée quelques mois après traitement de la cataracte, pour peaufiner le résultat obtenu ou corriger l’astigmatisme qu’induit parfois cette intervention. Le prix de l’opération de la cataracte dépend des caractéristiques du patient et de la méthode à utiliser. Il ne peut être déterminé par le praticien qu’après réalisation d’un bilan rigoureux.
Pourquoi faire une chirurgie réfractive au laser après traitement de la cataracte ?
Le traitement de la cataracte a pour principe de remplacer le cristallin opacifié par une lentille artificielle, pour rendre à l’œil sa transparence. Au-delà de cet objectif principal, des tests biométriques pratiqués en amont de l’intervention permettent de déterminer les caractéristiques optiques des implants, afin de prendre en charge les troubles visuels du patient, myopie ou hypermétropie, astigmatisme et presbytie.
Malgré toute la minutie avec laquelle ces analyses sont pratiquées, il peut néanmoins arriver que la correction apportée ne soit pas complètement satisfaisante. Par ailleurs, au-delà d’un défaut de correction, la chirurgie de la cataracte peut parfois déclencher de l’astigmatisme, de manière transitoire ou définitive.
Cela peut par exemple être le cas en cas d’implant torique décentré ou bien lorsqu’un astigmatisme cornéen et un astigmatisme cristallinien se compensaient avant l’opération et que le retrait du cristallin, en annulant l’astigmatisme interne, provoque le « démasquage » de l’astigmatisme cornéen.
Dans ces différents cas, une chirurgie réfractive au laser, Lasik ou PKR, peut alors être envisagée, pour améliorer le résultat de la chirurgie de la cataracte. Cette approche donne de très bons résultats et est parfois préférable à celle d’un changement d’implant, notamment parce qu’elle est moins invasive. Il faut néanmoins attendre au moins 3 mois avant de procéder à cette intervention secondaire.
Correction au laser après opération de la cataracte et prix
Le prix d’une chirurgie réfractive au laser après traitement de la cataracte ne peut être déterminé qu’après un bilan rigoureux. En effet, le coût de l’intervention dépend de nombreux facteurs.
En premier lieu, il convient de savoir si les deux yeux doivent être opérés ou si, au contraire, seul l’un d’entre eux doit être traité. Par ailleurs, le choix de la technique opératoire est aussi un facteur de variation. Ainsi, bien que le Lasik assure des suites opératoires moins douloureuses et une récupération visuelle souvent plus rapide que la PKR, certains patients ne sont pas éligibles à ce protocole, en particulier ceux qui exercent des activités où les risques de chocs oculaires sont importants ou dont la cornée présente une épaisseur insuffisante.
Ainsi, c’est seulement après avoir réalisé toutes les analyses nécessaires que le praticien peut remettre au patient un devis personnalisé. Il est alors conseillé de se mettre en rapport avec sa mutuelle, pour se renseigner sur les éventuelles modalités de remboursement que propose cet organisme.
Pour rappel, les actes de chirurgie réfractive au laser ne sont jamais pris en charge par l’Assurance Maladie qui les considère comme des interventions de confort, puisque les troubles qu’ils traitent peuvent être corrigés par le port de verres correcteurs.
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